Héronnière du Grand Castelou...
Le Domaine du Grand Castelou est situé entre Narbonne et Gruissan. Aujourd'hui, direction la héronnière où de nombreux hérons cendrés y font leurs nids chaque année.
Il nous a fallu y revenir car nous avions le soleil de face et du coup, pas génial pour les photos ! La seconde fois au contraire le temps était plutôt gris...
Les arbres commençant tout juste à retrouver leur feuillage, c'est plus facile d'y voir les nombreux hérons qui s'activent au façonnage des nids....
J'ai pu apercevoir une trentaine de nids de hérons, sans réellement voir combien sont occupés !
Pour en savoir un peu plus sur le site, c'est ICI et Là, pour des visites faites en février et mai 2020.
Allez, la suite en images...
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Un peu d'info pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur ce magnifique oiseau...
Le héron cendré est le plus grand des ardéidés d'Europe. Sa taille varie entre 90 et 98 cm et son envergure se situe entre 175 et 195 cm. Il pèse entre 600 et 1 200 grammes et sa durée de vie peut atteindre 25 ans.
On le rencontre dans les milieux humides et peu profonds (étangs, marais, rizières, mangroves, vasières...). Que les eaux soit douces ou saumâtres, peu lui importe, l'essentiel est qu'elles soient poissonneuses. Le héron cendré pêche à l'affût. Dans l’attente d’une opportunité, il se tient debout, immobile, juché sur une patte, avec le cou enfoncé dans les épaules et les yeux rivés sur la surface de l’eau. Une fois le poisson repéré, il le laisse s’approcher et, de manière fulgurante, le transperce de son bec acéré. L’échassier est capable de saisir un poisson pesant plus de 500 grammes. L’oiseau utilise la même technique en milieu terrestre avec les rongeurs qu’il guette à la sortie de leur galerie ou qu’il surprend dans les champs.
Il se reproduit en colonies (appelées héronnières), souvent en compagnie d’autres espèces (tel les cigognes que nous avons pu voir) en haut des mêmes grands arbres. Le nid se compose de rameaux de bois, de roseaux ou de laîches. Le héron cendré façonne un creux avec des brindilles, des branchettes, des joncs et de l’herbe. Le mâle fournit les matériaux et la femelle assure la construction. Malgré l'apparence fragile, le nid peut servir plusieurs années d’affilée.
La reproduction a lieu de février à juillet. La femelle dépose trois à cinq œufs, que les deux parents couvent alternativement durant 26 jours environ. Le couple, sollicité par les incessants coups de bec de leurs petits, régurgite la nourriture pour les alimenter. Un des adultes reste toujours au nid pour surveiller la progéniture et la relève a lieu plusieurs fois par jour. L'émancipation des juvéniles intervient environ cinquante jours après l'éclosion.
Mais... on y voit aussi des cigognes blanches. A notre approche, la plupart se sont envolées pour revenir très vite ! D'ailleurs, trois nids se trouvent parmi les nids de hérons. Peu à peu, elles envahissent l'héronnière, ce qui risque de déplaire aux hérons
Pour info : Une centaine de cigognes sont sédentarisées dans le narbonnais.
Sur le court trajet menant à l'héronnière, quelques belles rencontres avec cette énorme écrevisse ou cette mésange au milieu des branches nues de feuilles... Les cigognes sont bien présentes avec ce beau vol passé au dessus de nos têtes (pas simple pour la photo...). Les pruniers sauvages sont parés de petites fleurs blanches "que du bonheur".
J'espère que la courte balade vous a plu !
Merci pour tous vos petits messages de sympathie qui boostent pour continuer...
Bonne journée à vous tous qui passez par là !