Parc Ornithologique du Pont de Gau...
C'est la troisième fois que nous revenons dans le superbe Parc Ornithologique du Pont de Gau, situé à 5 kilomètres des Saintes Maries de la Mer, en Camargue, dans le département des Bouches du Rhône.
Ce parc est ouvert toute l'année. Cette fois, nous étions là pour les juvéniles sans savoir ce que nous verrions exactement... Nous n'avons pas été déçus !
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Tout d'abord, l’Ibis Falcinelle que nous n'avions jamais vu au parc. Au premier abord, cet oiseau semble noir, mais si on y regarde de plus près... on s’aperçoit qu’il est pourpre avec des reflets verts.
L'ibis, un oiseau rare en 2006 avec 14 couples recensés en Camargue est devenu commun en 2020 avec 1800 couples répertoriés sur le territoire. La plus grosse colonie se situe à l'étang de Scamandre. A découvrir lors d'une prochaine visite... sachant que l'ibis s'observe toute l'année, avec un pic début mai puis en octobre.
Il est présent uniquement dans les milieux humides (marais, bords d’étangs, prairies humides, bords de rivières, rizières...). C'est une espèce grégaire qui niche en colonies dans des roselières et dans les arbres peu élevés comme les saules. Le nid est fait de branchettes ou de roseaux selon le lieu. En général, 4 œufs y sont incubés pendant 3 semaines. Mâle et femelle se relayent pour la couvaison. L'envol des juvéniles se fait au bout de 28 jours.
Le héron cendré est un des plus grands Ardéidés. Avec son corps tout gris, ses longues pattes et son long bec, il est facilement reconnaissable. Les hérons vivent à proximité des lacs, étangs et cours d'eau. Cet oiseau d'une envergure variant de 1,60 à 2 m est protégé depuis 1979. Sa longévité de vie est de 25 ans. Son ouïe très développée le fait réagir au moindre bruit suspect, pas facile de les photographier en dehors d'un parc... Donc j'en profite et je mitraille un maximum !!!
La période de reproduction va de février à juillet, le héron nichant généralement en colonies (héronnière) au sommet des arbres. La femelle pond de 3 à 6 œufs qui vont être couvés alternativement par les deux parents durant 25 à 28 jours. Les héronneaux prennent leur envol au bout de quasiment 2 mois.
Il se nourrit principalement de poissons et de grenouilles, mais aussi de grands insectes, de petits mammifères et de reptiles.
De voir tous ses héronneaux attendant la becquée fut génial ! Trop rigolos, les juvéniles ébouriffés qui quémandent de la nourriture...
De nombreuses échasses blanches ont élu domicile dans le parc pour s'y reproduire. Les nids sont faits de brindilles diverses posées à même le sol et étonnamment trés visibles. La femelle dépose 4 œufs entre mi-mai et mi-juin. L'incubation dure environ 25 jours. Les poussins sont nidifuges et quittent le nid pour aller se cacher dans la végétation environnante. Ils sont nourris par les deux parents. Ils s'envolent au bout de 4 semaines après la naissance, et deviennent indépendants 2 à 4 semaines plus tard.
Pour ce qui est d'apercevoir les juvéniles, cela n'a pas été facile, car ils se confondent avec le sol ! Ils sont plus facilement repérable dans l'eau.
L'échasse blanche vit principalement dans les vasières, les lagunes côtières, les champs inondés et les rizières. Elle se nourrit d'insectes aquatiques, vers, têtards, larves de mouches, crustacés et araignées.
Les aigrettes garzettes sont elles aussi très présentes sur le site. Bien cachées dans les arbres, je n'ai pas pu voir de poussins... Pas facile de faire des photos avec en plus le contre jour !
Venir à Pont de Gau, c'est en priorité venir voir les flamants roses...
Peu de flamants le matin lors de la visite du premier parcours. En revanche, lorsque l'on est revenu au parc en fin d'après midi, ils étaient beaucoup plus nombreux (l'odeur du casse croûte, sans doute)... Ils étaient beaucoup moins nombreux que lors de notre venue en février pour la parade nuptiale. Les juvéniles de l'année sont visibles au parc dès la fin août !
Ce jour là, énormément de flamants en vol. Pas simple pour les photos...
De nombreux nids de mouettes rieuses sur les ilots du parc. Quelques poussins vus avec les jumelles, sans pouvoir les photographier.
En revanche, les avocettes élégantes semblent peu présentes dans le parc. Nous en avons aperçu quelques unes sur les nids avec les jumelles, mais pas de poussins. Le nid fait de brindilles est similaire à celui de l'échasse et posé sur le sol lui aussi...
Pour terminer la visite, ces quelques oiseaux dont les sternes pierregarin qui ont de nombreux nids et poussins peu visibles sans les jumelles. Sans oublier les insectes vus au fil des sentiers, tel la libellule rouge sang qui a posé pour Hina.
J'espère que cette nouvelle balade nature vous a plu !
Un condensé de l'histoire du parc est à retrouver sur l'article publié en décembre 2019 d'une visite faite fin septembre à revoir ICI. Mais quand on aime, on y retourne... c'était en février pour la parade nuptiale des flamants roses à voir Là.
N'hésitez pas à consulter le site du Parc ornithologique.
Pensez à apporter les jumelles, indispensables pour apercevoir l'oiseau qui est trop loin pour la photo...
Merci pour tous vos petits messages de sympathie qui boostent pour continuer...
Bonne journée à vous tous qui passez par là !