Tour de l'Ile de Fuerteventura en pick-up...
Fuerteventura était autrefois nommée en français Fortaventure, nom que le conquérant normand Jean de Béthencourt donna à l'ile.
Fuerteventura est l'une des sept iles de l'archipel canarien situé dans l'océan atlantique à une centaine de kilomètres de l'Afrique. Fuerteventura compte 123000 habitants, un tiers des habitants vit à Puerto del Rosario (la capitale) qui compte près de 40000 habitants.
Pour changer un peu, nous avons décidé de visiter l'ile en pick-up avec un guide. Pour nous, beaucoup mieux que dans un bus car nous n'étions que huit. Ainsi moins de temps perdu pour récupérer les retardataires et un échange oral beaucoup plus agréable.
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La première halte fut à la Playa Alzada bordant le Parc Naturel de Corralejo. Le guide nous donne quelques infos sur les fameuses dunes. La vue sur les dunes à l'arrière est très belle. Le parc natural de Corralejo a été créé en 1994. Il est également appelé "parc des dunes de Corralejo".
Il s'agit d'une zone protégée, facilement accessible au nord de l'île. Les 2,6ha de dunes de sable ont été intégré en parc en 1982. Le parc a environ 10 km de côtes.
Cette étendue de dunes de sable abrite une riche faune et flore du désert.
Après un passage sans escale sur le port de Puerto del Rosario, nous arrivons à la "Playa Barca" connue pour le kite et les windsurfers. Une épreuve de la Coupe du monde de planche à voile et de kitesurf s'y déroule chaque été. Une école de sports nautiques réputée y est située.
L'originalité des chaises longues m'a interpellé...
J'ignore si nous y reviendrons... ne faisant pas de kite et préférant les plages du Nord de l'île, moins prises d'assaut !
Étant venus visiter le village de Pájara quelques jours avant, je ne vous montre que l'extérieur de l'église "Iglesia de Nuestra Señora de Regla", seul lieu visité dans ce village à revoir ICI.
Comme quoi c'est intéressant d'avoir un guide car sans lui, nous ne nous serions jamais intéressés à cet arbre qu'est le dragonnier des Canaries (Dracaena draco) qui a l'allure d'un grand parasol lorsqu'il est âgé. Il peut atteindre plus de 20 m de hauteur, avec un large pied évasé portant un houppier très touffu, en forme de calotte sphérique d'une vingtaine de mètres de diamètre, soutenu par un réseau dense de branches entrelacées. De toute blessure ou incision, s'écoule une résine rouge, connue sous le nom de sang dragon. Utilisée comme matière médicale depuis l'Antiquité, elle était très prisée et vendue très chère. La source canarienne s'est tarie au XIXème.
Après avoir parcouru une route quasi désertique, entre ravins et collines, nous voilà arrivés à Ajuy, petit village de pêcheurs d'une centaine d'habitants situé à 9 km de Pajara. On découvre d'abord les maisons carrées blanchies à la chaux avant d'accéder à une plage de sable noir "playa de los muertos" surnommée (la plage des morts). Cette plage balayée par de forts courants est surtout fréquentée par les majoreros (locaux). Mais, les lieux sont surtout connus pour les falaises et les grottes taillées par les vagues et l'érosion qui ont formé deux ravins au nord de la ville. Le contraste entre les eaux bleues, le sable noir et la roche claire est superbe !
Le village a longtemps été coupé du monde et a été raccordé au réseau d'eau courante et d'électricité que dans les années 1980...
Ajuy est classé en zone naturelle protégée d'intérêt géologique depuis 1987, présentant les roches les plus anciennes de l'ile.
Le chemin que nous suivons mène de Ajuy au petit port de Puerto de la Peña (un aller retour de 1,5 km)... Après avoir parcouru quelques mètres le long de la falaise, nous empruntons un escalier taillé dans la roche qui mène aux grottes. Passage devant les vestiges de fours à chaux datant de l'époque où le site servait de carrière pour la production de chaux, une période qui a durée du XIXème au début du XXème. La chaux produite a servi à enduire les murs de nombreuses maisons sur l'île.
C'est à priori un incontournable que nous n'avions jamais découvert et j'espère bien y retourner sans guide afin d'aller un peu plus loin...
Clin d'oeil aux "Ardillas", les écureuils de Barbarie présents sur la falaise, qui espèrent qu'un touriste sympa leur donne un peu de nourriture (bien que ce soit interdit). Ce qui est bon pour eux, ce sont les fruits que l'on a pas toujours sur soi !!!
Le village de Betancuria est pour moi incontournable, car à chacun de nos séjours, j'y viens. Ce jour, le guide nous laisse quartier libre durant une heure afin de pouvoir éventuellement faire des emplettes dans les diverses boutiques...
Le village historique de Betancuria a été fondé en 1405 par le conquérant français Jean de Bethencourt qui a également donné son nom à la commune. Elle fut la capitale de Fuerteventura jusqu'en 1834. Le village compte aujourd'hui seulement 730 habitants.
L’Église Ste Marie "Iglesia Catedral de Santa Maria" de Betancuria est le plus ancien monument des îles Canaries. Comme quasiment à chaque fois que nous y sommes venus, l'église était fermée...
Pas grave... La balade au fil des rues est très agréable et permet de découvrir quelques détails.
Petite halte au Mirador Corrales de Guize situé à 600 m d'altitude. Les sculptures font 4,5m de haut et sont en bronze. Elles ont été créée par Emiliano Hernandez.
Pour info : Les statues représentent Ayose et Guise "les frères ennemis", chefs du peuple Guanche et derniers rois de Fuerteventura. C'était le seul peuple indigène à vivre dans les îles Canaries avant la conquête menée par les Normands Jean de Béthancourt et Gadifer de la Salle.
Petite halte photos au Moulin "Molina" de Tindaya avant de rejoindre l'hôtel.
Pour info : On trouve à Fuerteventura deux sortes de moulins à vent : le "Molino" et la "Molina". Le "Molino" donnait la possibilité de pomper l'eau des nappes profondes et la "Molina" permettait de moudre le grain.
La Molina se compose d’une maison rectangulaire, lieu de travail du meunier, à côté d’une tour en bois ou en métal portant les pales du moulin qui actionnent un mécanisme se trouvant au niveau du sol. Ainsi, le meunier n'avait plus à gravir des escaliers en portant de lourds sacs. On trouve ces moulins partout sur l'ile. Un Centre d'interprétation des moulins est situé à Tiscamanita.
Terminons cette belle journée par un coucher de soleil vu au dessus des palmiers de l'hôtel... J'espère que la balade vous a plu !
Merci pour tous vos petits messages de sympathie qui boostent pour continuer...
Bonne journée à vous tous qui passez par là !