Phare de la Gacholle en Camargue...
Aujourd'hui, je vous propose une balade faite début février en Camargue et plus précisément au phare de la Gacholle, qui ne se visite pas et c'est bien dommage ! Plus d'infos, c'est ICI.
La base du phare comprends 4 appartements où 4 gardiens se répartissaient les gardes.
Le bâtiment situé à l'arrière du phare, aujourd'hui occupé par la SNPN "Société Nationale de protection de la Nature" propose diverses expositions sur la faune et la flore. Des bénévoles y animent un point d'observation du milieu naturel. L'accueil se fait de 11h à 17h tous les week-end et durant les vacances scolaires.
La réserve fut créée en 1927 et classée en Réserve Naturelle en 1975. Elle couvre 13 200 ha au cœur de la Camargue. C'est l'une des plus grandes réserves de zones humides d’Europe.
Accessible en vélo ou à pied des Saintes Maries de la Mer, soit 12,4 km. Un peu trop long pour nous vu l'heure qu'il était, nous serions, je pense rentrés à la nuit !!!
C'est donc en voiture que nous y sommes allés. Un grand détour de près de 75 km, étant donné que nous étions logés à Pont de Gau... Du coup, il ne restait que 1,2 km à faire à pied !
Jour de chance pour moi ! un bénévole de la SNPN présent sur le site m'a expliqué ce qu'était cette immense réserve, mais aussi qu'il existait 2 autres phares "Faraman" et "Beauduc" accessibles à pied ou à vélo au départ de Salin de Giraud. Il nous faudra y revenir pour les découvrir... De plus le site est extraordinaire à découvrir.
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Le pertuis de la comtesse
La digue à la mer comporte 3 pertuis permettant de contrôler les crises hydrauliques et la montée du niveau marin en régulant les débits locaux. Ils ont un rôle essentiel dans la préservation de la biodiversité Camarguaise.
La digue à la mer a été construite en 1859 pour protéger la Camargue des intrusions marines. Les échanges d’eau entre la mer et les étangs se font par l’intermédiaire de vannes, appelées pertuis.
Sur le parcours ici et là un observatoire mais aucun oiseau visible lors de notre halte ! De plus, le bâtiment observatoire était fermé.
Les sansouïres évoluent au fil des saisons, elles sont couvertes d'une végétation dominée par la salicorne, la soude, les saladelles et l'obione qui se développe sur des sols limoneux, salés et périodiquement submergés. Couvertes d'eau en hiver et asséchées en été, elles constituent la première végétation qui ceinture les lagunes saumâtres. Elles accueillent une faune très diversifiée suivant les saisons.
La réserve naturelle est une mosaïque de milieux divers tels dunes, lagunes, marais, sansouïres, forêt, littoral et pelouses.
L'hiver, les canards viennent y dormir (Sarcelle d'hiver, Canard colvert, Canard souchet…). Quand le niveau de l'eau baisse, la sansouïre prend sa forme de vasière et accueille des oiseaux limicoles (aigrettes, avocettes, Barges à queue noire…). D'avril à septembre, les passereaux viennent y nicher (Fauvette à lunette, Bergeronnette printanière…).
Nous avons eu la chance de voir de nombreux flamants roses et des mouettes rieuses. Mais aussi des bécasseaux sanderling et des cygnes en grand nombre.
Donnez-moi votre avis en laissant un commentaire, cela fait toujours plaisir !!!
Merci à vous tous qui suivez mon univers.
Pensez aux personnels soignants, SAUVEZ DES VIES, RESTEZ à la MAISON !